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Carnet de bord

Carnet de bord
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11 avril 2010

Sentiments.

J'ai un ami avec qui je m'entend super bien, avec qui on discute pas mal et les conversations se poursuivent parfois assez tard de la nuit. On parle de tout de nos envies de voyager, de nos amours passés, de nos études, de cuisiner, enfin de ce qui nous passe par la tête.
Puis il s'est mis à râler quand je venais pas aux sorties de nos amis faisaient, puis à me demander de venir spécialement, pour le voir. Je trouvais ça pas clair.
Et un jour il m'a proposé qu'on aille manger japonais puis qu'on aille au ciné, juste lui et moi, et là j'ai trouvé que ça sentait sévèrement le pâté. Comme les excuses du genre, j'ai la flemme passaient plus, j'ai trouvé une vraie excuse mais il a râlé quand même.

En début de semaine il m'a proposé qu'on aille voir Alice aux pays des merveilles, qu'il a déjà vu deux fois soit dit en passant, me disant qu'il fallait clarifier la situation et que je pouvais pas le fuir éternellement, je ne refuse pas. Puis je me souviens que j'aurais pas forcément de voiture disponible ce week-end, alors la question reste en suspens.
La semaine passe, j'oublie cette histoire car on se parle pas et samedi matin j'ai une copine qui me le rapelle. Ah merde! j'avais oublié puis j'ai pas le courage d'assumer.
Finalement pas de nouvelles donc ça s'est pas fait.
Je trouve ça surprenant de sa part de pas m'en avoir reparlé, il a du croire que j'allais encore esquiver. Mais c'est un très bon ami, j'ai pas envie de le perdre, surtout que c'est un des seuls disponibles pour discuter en ce moment.

D'un autre côté, après réflexion, il est sûr que je veux pas de lui comme plus qu'un ami. Enfin, actuellement, je crois que je voudrais de personne, à un mois du concours ça peut attendre les amours.

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30 mars 2010

Vrac sur papier.

Ce soir, je suis pas en forme, je suis soucieuse, j'ai froid, ma concentration est pas vraiment là.

Hier soir on m'a posé une question que jamais personne n'avait osé posé depuis les années que je le connais et que pas mal se demande la nature exacte de notre relation "tu l'aimes ?". Bien sur que non, on est très liés, je veux pas le perdre, il me protège et je fais pareil. Je supporte pas qu'on fasse du mal à mes meilleurs amis et ce qui fait la force de notre amitié, je pense, c'est qu'il y a jamais eu la moindre ambiguité. Quand on s'est connus, on voulait ni l'un, ni l'autre tomber amoureux et envisager une relation, alors il y a pas eu de problèmes et puis après on était suffisemment liés pour pas vouloir gâcher ça.

J'ai fini par l'appeler pour savoir ce qui l'avait conduit à faire cette fugue stupide, il avait plus beaucoup de de batterie alors on a peu discuté et pas de ça, il m'a dit qu'il viendrait sur msn ce soir pour en parler avec moi. Je lui ai dit que si je l'avais appelé, c'était pour en parler avec lui et pas avec elle, il m'a dit "t'inquiète pas". Il me connait, il sait que le téléphone ne fait pas partie de mes moyens de communication, pour moi c'est une intrusion dans la vie des autres, on sait jamais si on va déranger ou pas. Mais il n'est toujours pas connecté.

Hier soir, elle est venue me parler sur msn pour me dire pourquoi il m'avait pas répondu par sms. Puis, elle s'est déconnectée sans dire un mot de plus. Ça m'a pas plu, je lui ai donc envoyé un message, un peu cassant je dois l'avouer, elle s'est excusée, encore une fois, enfin plutôt trois fois. Elle m'a dit qu'elle voulait rattraper les erreurs qu'elle a fait avec moi, encore une expression de vieux couple, mais on s'est trop éloignées elle et moi pour pouvoir se comporter comme un vieux couple, en tout cas pour moi.

J'ai froid, j'ai faim, j'ai envie de vomir, j'ai envie de pleurer, envie de dormir. Je crois que je vais finir à cuire sous la douche.

Parait que quand on doute, il faut pas perdre l'espoir. Mon seul espoir, c'est que dans deux mois, quoi qu'il arrive, j'en aurais fini avec la P1. Sauf que je pense pas que ça change fondamentalement les choses, mis à part que je pourrais sortir plus librement. Mais si j'échoue, je fais quoi ? à cette question je n'ai aucune réponse, pour envisager sérieusement il est un peu tard tant pour les dossiers, qu'au niveau du timing pour moi, on attaque les révisions là. C'est la dernière ligne droite et j'ai encore tant à faire. Pendant 18ans, j'ai rien foutu et je me suis lancée le défi de me mettre à travailler beaucoup, ambitieux comme défi, je sais pas si je vais réellement y arriver.

29 mars 2010

Fugue.

Énième rebombissement avec la sangsue.
Après avoir fait sa toute gentille avec moi, elle a réussi à l'avoir réellement que pour elle. Il a fugué de chez lui, en apportant toutes ses affaires et en laissant un mot pour ses parents, et il est parti vivre chez elle.
À priori avec la totale coopération de ses parents à elle, car ils ont ni l'un ni l'autre le permis et il a réussi à tout emmener, y compris la télé et aucun de leurs amis n'aurait cautionné ça donc fait le taxi. En plus ses parents sont prêts à faire des travaux pour qu'ils puissent vivre tous les deux dans sa chambre.

On nage en plein délire, à priori parce que ses parents désaprouvait sa copine, il fugue, alors que normalement c'est quelqu'un de réfléchi. J'ai essayé de le joindre pour avoir des explications de sa part mais bizarrement il répond pas, ce qui me fait réellement craindre un coup fumant.
Qu'est ce qui lui est passé par la tête ? Ou est passé son cerveau ?
Tant que j'arrive pas à le joindre, je saurais pas. Surtout que le problème c'est que je veux avoir sa version à lui, je m'en fou de son avis à elle donc faut réussir à le joindre à un moment où il est pas avec elle, donc la semaine et en journée, aux horaires de cour quoi.

Il m'inquiète, comment quelqu'un d'intelligent peut décider comme ça, paf, j'embarque toutes mes affaires, je laisse un mot et je me barre vivre chez ma copine sachant qu'il y a clairement pas la place chez elle.
Forcément ses parents sont morts d'inquiétude, ils ont téléphoné à certains d'entre nous pour savoir si on avait de ses nouvelles et surtout savoir où il est parti et comment.
Maintenant, il est localisé mais il reste encore pas mal de questions en suspens.
Moi qui pensait qu'il finirait par en avoir marre de la jalousie maladive de la sangsue, il se laisse de plus en plus enfermer par elle.

Tout ça ne m'inspire rien de bon, j'ai peur qu'il ruine son avenir pour elle. Elle a pas vraiment d'avenir, mais lui en avait un.

24 mars 2010

Suite inattendue.

Quelques jours après avoir renoncé à une amie, elle m'envoit un message pour s'excuser du mal qu'elle a pu m'a faire, s'excuser du fait aussi que j'ai l'impression de l'avoir perdue, mais qu'elle voulait juste me protéger et qu'elle a probablement oublié que j'étais une grande fille.
Tout ça parce que je lui ai pas souhaité son anniversaire, mouhahaha, cette sensation de pouvoir est grisante.
Après d'intenses réfléxions, je me suis dit qu'il fallait que je lui réponde, mais j'ai pas réussi à savoir ce que je voulais lui répondre, c'est pas grave je te pardonne ou tu nages en plein délire ma grande, on se reverra quand on sera de nouveau dans le même monde. Les deux solutions me paraissant en fait pas envisageable, trop radicales. C'est très logique de trouver ça radical, après avoir radicalement renoncé, mais bon...
J'ai lui ai donc répondu, que je prenais acte de ce qu'elle m'a dit, que j'appréciais le geste mais qu'actuellement je savais pas quoi en faire car je savais pas où j'en étais.
Ce à quoi elle a répondu, comme dans un vieu couple, c'est pas grave pour le moment la priorité c'est tes études, ont verra ça plus tard.
Je veux pas être pessimiste mais je pense que plus tard, y'aura plus rien à voir.
Elle reviendra dans notre monde le jour où elle se fera larguer et ce jour là, c'est lui qui réintégrera notre groupe d'amis et pas elle.

Et tout ça, alors que je m'étais déclarée aux abonnés absents.

21 mars 2010

Létargie

Je suis dans un état plutôt létargique depuis quelques temps, plus rien de m'amuse si ce n'est le piano, le sport, ou du métal à fond, en gros des trucs qui m'abruttissent.
Faudrait que je me sorte de cet état, surtout que j'ai pas mal de boulot et que du coup je fou rien.
Je crois qu'il faudrait que j'en parle mais je sais pas à qui. Mes meilleurs amis, l'un j'ai pas trop de nouvelles et il est plutôt occupé entre le deuil de son père, sa recherche de boulot et sa "très charmante" copine, l'autre peu de nouvelles aussi grâce à sa copine, une de mes anciennes meilleures amies. Décidément mes meilleurs amis ont des problèmes avec leur copine. Celui à qui je parle le plus en ce moment, on s'entend vachement bien, je pourrais lui dire mais niveau fierté je peux pas lui dire, ça fait pas assez longtemps que je le connais pour pouvoir lui avouer que je vais mal. Autre chose qui fait que je peux rien lui dire c'est que par moment, je nous trouve trop proches et je voudrais pas que ça devine ambigu.
Côté fille, celle qui était le plus proche de moi, ne compte désormais plus, il y a celle avec qui je suis très souvent au foyer, elle a bien du voir que ça allait pas trop mais n'abordera pas le sujet et moi non plus.
Puis les autres amis vont finir par se douter qu'il y a un bug, je sors plus. Vendredi, je suis pas allée aux 20ans d'un pote alors que j'avais dit que je pouvais. Hier, je suis pas allée au ciné avec eux. Et ça fait plusieurs fois que je viens pas sans autre raison que la flemme.

En théorie voir des gens me ferait du bien, mais en pratique je sais pas, donc je mets pas en pratique. C'est d'une logique ...
Mais d'une manière générale, quand je vais mal ou que je suis de mauvais poil je m'éloigne des autres pour pas leur faire partager ma mauvaise humeur ou mon mal-être. La seule personne à avoir le droit d'en profiter c'est mon mec quand j'en ai un. D'ailleurs généralement, il adore se faire envoyer chier sans savoir pourquoi ...

Ça va fare un an que j'ai planté ma derniére histoire d'amour aussi, peut être que ça m'aide pas à aller bien et à pas me sentir seule. Vraiment quelle idée d'avoir relu mes conversations avec lui.

Tiens j'ai envie de pleurer, tout baigne. Et les seuls que j'utilise pour me réconforter c'est Stitch et Dalaï.

Et voilà, je pleure.

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18 mars 2010

La part d'animal

L'homme est un animal sociable parait-t-il, mais certains ont gardé que le côté animal parce que les comportements de pervers sont pas vraiment compatibles avec la sociabilité à mon sens. Comment un mec peut se figurer que ça fasse plaisir à un fille de la siffler, de roucouler comme un pigeon, de faire des remarques plus ou moins bizarres à son passage ? Personnellement j'ai plutôt envie de leur coller mon point dans la gueule ou un coup de genou, je suis contre la violence mais les gens réduits à une telle animalité, je suis pas sûre qu'ils comprennent d'autres langages. C'est dans le fond un compliment mais dans les faits c'est juste insupportable, on est pas des bouts de viande sur lesquels on bave tranquilement. Certains pourraient dire qu'on a qu'à pas provoquer, mais je vois pas la provocation quand je suis en jean avec mon manteau. J'en viens à me dire que Paris est une ville de pervers, c'est quasi quotidien et avec les beaux jours qui arrivent je vais plus pouvoir me cacher sous mon manteau. Le pire pour moi, c'est ceux qui font ça devant leur gamin. Une fois, j'étais en train de faire mes courses et un mec fait s'arrêter sa gamine et s'arrête aussi pour me déshabiller du regard quand je passe, mais merde quel message il envoit à sa fille et il aimerait qu'on fasse ça à sa fille quand elle sera grande ? Je le supporte de moins en moins, en même temps je bats des records ces derniers temps, la semaine dernière dans Paris je me suis fait klaxoner. Bref, certains mecs sont vraiment des porcs.
17 mars 2010

Les relations humaines, surtout féminines

Fondamentalement, je suis pas forcément quelqu'un de très sociable et c'est pire avec les filles, rares sont celles avec qui je m'entend. Plutôt habituée à être la seule fille au milieu d'une troupe de garçon, il m'arrive néanmoins parfois de fréquenter des filles, surtout depuis l'année dernière où je vis dans un foyer d'étudiante.
Bilan des courses, j'ai décidé d'arrêter provisoirement les relations humaines avec les filles.
Pourquoi celà ?

Premièrement, une de mes meilleures amies, on se parlait beaucoup de tout et de rien, on se voyait régulièrement, enfin des amies proches quoi. Jusqu'au jour, où elle s'est trouvée un mec, un de mes meilleurs amis forcément.
Au début ça allait, puis ils ont eu des problèmes, chacun m'en parlant séparément, ce qui me mettait parfois dans des situations délicates.
Puis leurs problèmes se sont réglés, tout est redevenu normal ou presque. Ma situation amoureuse était pas brillante, j'ai eu le droit à de bons conseils, enfin plutôt des jugements à l'emporte-pièce de sa part, du style de toute façon t'es un spécialiste pour les mecs qui ont l'air bien mais qui au final sont des connards. Certes c'est pas totalement faux mais tout de même et ça a été de pire en pire, jusqu'au fait que de toute façon ma vie amoureuse est vouée à l'échec, je n'aurais jamais une relation aussi formidable qu'elle en ce moment et que je ferais mieux de renoncer aux mecs, de les garder si j'ai envie de sexe mais de me tourner vers les filles pour ce qui est des sentiments...
Après ça, la communication entre nous s'est peu à peu rompue.
Et ce week-end, j'ai voulu parler à son copain, manque de bol, c'était elle et elle s'est fait passer pour lui en plus. Quand je lui ai dit que je l'avais déjà perdue elle et que j'avais pas envie de le perdre lui, elle m'a demandé de plus amples explications sur ce que j'entendais pas là. Et en justification de ses superbes conseils m'a répondu "on en a beaucoup parlé elle et moi, et elle fait ça parce qu'elle aime pas te voir souffrir", donc j'ai souffert par amour et je devrais y renoncer. Quand je lui répond qu'elle n'a pas eu que du bonheur avant l'actuel et que même maintenant c'est pas que rose (auprès de lui ça serait passé, mais auprès d'elle ça a paru méchant de lui rappeller qu'elle est cocu), elle m'a dit qu'elle voulait juste que j'attende le bon. Sauf que je crois qu'elle a oublié à qui elle parlait sur ce coup là, je ne crois pas en l'amour éternel, donc la notion de "bon" est une hérésie à mes yeux et puis les précédents avant que ça foire, je savais pas que ça finirait comme ça, donc bon...
Bref, elle m'a saoulée et m'a menti. Récemment, elle a encore fait preuve de grands jugements, je me suis un peu énervée. Elle disait que croire en l'avenir du groupe de musique que des amis ont fait été débiles et une grande preuve d'immaturité, alors qu'ils ont déjà quelques projets concrets pour le groupe. Je lui ai donc répondu que faire des jugements à l'emporte-pièce comme ça et qu'il n'est pas plus fou de croire en la musique que de croire au fait qu'elle va réussir en P1.
Conclusion de cette histoire, j'arrête provisoirement de lui parler, ça va pas être dur, ça m'évitera de me prendre la tête, surtout en ce moment.

Deuxièmement, parce qu'au foyer, pas totalement anti-sociale, contrairement à ce que certains pourraient croire, je parlais à quelques filles.
J'étais même amie avec certaines, sauf que l'année dernière environ à cette époque, j'ai commencé à en avoir marre que leur unique sujet de conversation soit les mecs, le tien si tu es en couple, ton ex si t'en as plus. Fun comme programme. Donc je me suis un peu éloignée mais c'est bien passé, prétextant mon besoin naturel de solutitude par moments.
Puis pendant l'été, après de grandes promessses, du style je ferais une soirée chez moi, je vous inviterai, il faut qu'on se revoit et blablabla, aucune nouvelle pendant les trois mois de vacances.
Retour au foyer et là, elles agissent comme si on s'était jamais quittées, je passe.
Le matin et le midi j'ai pas les mêmes horaires qu'elles et ça me permet d'être avec des filles que j'apprécie plus. Je les voyais encore en amphi.
Désormais leurs seuls sujets de conversation, toujours les mecs mais là elles occupaient assez la conversation avec leurs péripéties pour pas me saouler avec mes exs et les cours. Me prenant déjà la tête toute la journée, lors des repas, je préfère me détendre et changer de sujet, on a donc changé de table pour le diner.
Je les voyais encore parfois en amphi, jusqu'au jour où elles se sont mises à me faire la gueule.
Au départ je m'étais dit que je leur demanderais ce qui se passe, et un jour j'étais en amphi et par hasard j'étais à côté d'elle et là ma présence leur était trop insupportable donc elles ont changé de place. OK... en fait je suis pas sûre de vouloir l'explications et j'ai jamais eu le courage de leur demander.
On a continué comme ça à s'éviter soigneseument et récemment l'une d'entre elle a parlé à une amie en commun pour lui dire qu'elles ne faisaient pas la gueule aux autres et que c'était moi la méchante, sans plus d'explications.
Conclusion ces filles n'en valent pas la peine, dès qu'on sera plus au foyer on ne se parlera plus, sujet suivant.

Conclusion globale, tant de petites choses qui me prennent la tête et me fatigue alors que j'en ai pas besoin, alors je déclare forfait.

17 mars 2010

Le danger de la curiosité

Il m'a pris, je ne sais pourquoi de relire mes historiques msn et paf, là je tombe dans la liste sur celles de mon ex. Je relis le début celle datant du début de notre histoire, pleine de nostalgie et il me vient l'idée de relire celle plus vers la fin pour comprendre ce qui s'est passé.
Donc un mois et demi avant la rupture, on respire le couple heureux, parfois tout mignon, je m'étonne moi-même de ce que j'ai pu dire. Tout baigne.
Viennent quelques accrochages, il me dit qu'il est là pour moi.
Des accrochages plus sérieux arrivent, les relire me fait mal au coeur, me fait pleurer, surtout la discution où je lui dit que je le sens s'éloigner, que j'ai peur de le perdre, que je l'aime et qu'il me répond pas grand chose.
Beaucoup de larmes et beaucoup plus vite que ce que j'aurais cru arrive la discution où je lui dit qu'on peut pas continuer comme ça et qu'il faut qu'on fasse quelque chose donc soit on essaie de recoler les morceaux, soit on se sépare. On y réfléchit chacun de notre côté et on se sépare.
Paf, comme ça, à la relecture je l'ai pas vue arrivée celle-là, pourtant je savais qu'elle arrivait.

Bilan, j'ai pleuré à chaudes larmes, j'ai passé après une nuit effroyable et j'ai toujours pas compris ce qui avait bugué, mis à part ce que je savais déjà c'est-à-dire qu'on a manqué de communication. Par contre je me suis rendue compte de quelques trucs, j'ai été extrêmement chiante avec lui, je parlais quand même souvent de mes meilleurs amis, d'où sa jalousie à leur égart parfois.
Mais pas de réelle conclusion, cette histoire laisse un goût d'inachevé, je regrette rien, mais si c'était pas une histoire vraie et vécue par moi, je me dirais qu'il manque un bout.

En fait, je dois aimer les histoires inachevées, mais celle là au moins, je ne rêve pas de le retrouver. À force de réflexion, je sais qu'amicalement c'est quelqu'un de formidable, qu'en temps que petit ami il peut être formidable mais il peut aussi être un beau salop et le pire c'est qu'il assume.

Je me suis un peu fait du mal pour rien dans cette histoire, je suis pas très bien depuis et ça m'a avancée à rien. Si ce n'est de me dire qu'il faut vraiment que j'arrive à me contrôler et de pas envoyer chier mon mec quand ça va pas.

J'ai cru aussi que toutes ces larmes me feraient du bien, me calmerait et ben non, j'ai toujours envie de pleurer.

9 mars 2010

Des relations humaines

Je n'ai jamais été quelqu'un de très sociable.
On m'approche pas forcément, de loin j'ai l'air extrêmement froide et comme je n'approche pas les gens non plus, m'intégrer dans un nouveau milieu n'est pas chose aisée.
J'ai essayé plusieurs fois de m'ouvrir aux autres, je me montrer un peu moins inapprochable, pas jusqu'à parler à des gens que je connais pas, faut pas abuser non plus hein.
Donc j'ai tenté, mais à chaque fois, une fois un peu intégrée, ben le naturel revient mais ça gène pas car les gens me connaissent un minimum, jusqu'au nouveau changement d'environnement. Je le regrette parfois d'être comme ça, mais je suis réservée, je sais pas lancer une conversation et j'ai du mal à l'entretenir avec quelqu'un que je connais pas ou peu.
C'est parfois un problème mais d'un autre côté, ce que j'ai pu constater aussi c'est que les amitiés muries quelques temps vallent souvent plus la peine. Je voudrais pas devenir bisounours, du style tout le monde est mon ami et souvent au final personne l'est vraiment, mais un peu plus d'ouverture au monde pourrait ne pas faire de mal.

Je cherche mais je n'ai jamais vraiment trouvé la recette.
Et puis là, je n'arrive pas à structurer toutes les idées que j'ai en tête. Donc en bref, les relations humaines c'est compliqué, je suis pas douée pour et parfois je le regrette mais pas tant que ça à partir du moment où j'ai quelques vrais amis mais ça pourrait faciliter ma vie amoureuse.

8 mars 2010

Ouverture

J'ai récemment relu mon ancien blog et j'ai depuis quelques temps besoin de m'exprimer mais pas d'être écoutée alors l'être humain n'est pas adapté, alors il m'est venu l'idée de rouvrir un blog, un endroit où jeter mes idées sur le papier d'une manière presque organisée.

Depuis la fin de mon dernier blog, il y a environ 3ans, beaucoup de choses ont changé, ma vie tournait alors entre la piscine et les potes, désormais c'est fac et foyer.

J'ai quitté le nid parental pour vivre à Paris dans un foyer d'étudiante, mes peluches et ma collection de sacs m'ont suivie.
Ce départ est du au début de mes études. Des études fortement passionantes dans lesquelles je m'épanouie pleinement, rien d'étonnant à cela je suis en première année de médecine. C'est mon problème majeur actuellement d'ailleurs, les résultats du premier semestre sont tombés il y a peu. Je suis classée, mais si au second semestre je recule de 15places, je le suis plus, so je dois travailler plus. Sauf qu'après 18ans à rien faire, six mois à travailler à moitié lors de ma première P1, travailler vraiment, c'est dur.
On est maintenant un peu plus de 500 encore en lice pour 360places, je peux le faire, mais ça va être dur.

À l'époque, il y a une furtive apparition de mon premier amour, depuis ma vie amoureuse est inexistante ou désastreuse, sauf six mois de bonheur.
Fin de la première histoire, il m'a quittée car pour lui l'amour était une perte de liberté, grande souffrance pour moi comme pour lui.
Désert affectif plus ou moins volontaire pendant un an et demi, puis rencontre avec le deuxième, c'est formidable, six mois de bonheur. Puis pour diverses raisons il va mal et se renferme, n'étant pas très commiquante non plus j'ai du mal à établir le contact surtout qu'on se voit peu du fait de ma P1. Hasard des évènements, je vais mal aussi et là communication inexistante des deux côtés et on finit par ne faire que s'engueuler. Je mets les pieds dans le plat et on se sépare d'un commun accord. Dommage pour moi, j'a découvert par la suite qu'il était pas forcément aussi bien que ce que je croyais.
Je rencontre un troisème qui tombe amoureux de moi, je suis pas prête à me remettre en couple mais lui laisse une chance. Mais retour du premier dans ma vie, on se rapproche fortement, on se tourne autour, je tombe amoureuse, donc je quitte le troisième. Et au final, l'escapade avec le premier se termine quand je lui demande s'il veut qu'on se remette ensemble par un "fait tes études d'abord", je le prend très mal, la conclusion n'est pas forcément fausse mais c'était à moi de la prendre.
Un peu de temps passe et je revois le troisième au cours de diverses soirées et on passe plusieurs nuits à discuter tous les deux et il me dit qu'il m'aime encore qu'il veut qu'on se remette ensemble, je me sens terriblement seule, on s'entend à merveille, c'est pas forcément mon type de mec mais vu la réussite avec mon type de mec, je me remets avec lui.
Tout baigne, puis je reprend les cours, je le vois moins et il se met à m'appeler tous les soirs, devient sévèrement collant alors que j'ai peu de temps et que je suis fondamentalement indépendante. Il finit par m'exaspérer, il est évident que je l'aime pas, je le quitte.
C'était y'à six mois, depuis désert total d'un point de vue affectif, ça commence à me peser un peu mais la priorité c'est mes études.

D'un point de vue amical, les choses ont changées aussi, celle que je fréquentais le plus m'a lachée totalement, sa seule priorité c'est son mec, qui au passage est un de mes meilleurs amis que j'ai donc du mal à voir aussi mais lui au moins on se parle de temps à autre. C'est un accro de la liberté et ça m'étonne qu'il se laisse enfermer comme ça par sa sangsue de copine, il se sent coupable mais je pense qu'il va finir par en avoir mare.
J'ai rencontré des gens formidables aussi, au foyer quelques filles sont formidables, d'autres nettement moins, celles qui sont dans la catégorie moins je les ignore, ça me passe au-dessus.

Le foyer justement, mon lieu de vie depuis un an et demi, une cinquantaine de filles en prépa ou en médecine, à priori une horreur pour moi qui ne m'entend que peu avec les filles, sans compter le manque de liberté. Au final, c'est pas rose tous les jours mais je m'y fais. La vie en communauté donne parfois des envies de meurtres, du genre ma voisine qui téléphone à son mec tous les soirs à 23heures et j'entend la conversation et le matin elle me réveille vers 6h30. C'est pas idéal mais bien pratique dans ma situation.

Avant le sport tenait une place très importante dans ma vie, vu la dose de travail en P1, j'ai du arrêter de nager mais je vais normalement courrir une ou deux fois par semaine. Sauf qu'entre les vacances de noël (enfin révisions de noël), les exams, les vraies vacances et la neige et maintenant mon orteil cassé, ben je peux plus, dur, dur pour moi.

En attendant, ben je rêve, d'amour, de liberté, de reprendre le sport mais cet avenir me fait peur aussi. Il faut que j'ai mon concours, l'année prochaine je vivrais toute seule, bref encore un plongeon dans la cour des grands.

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